Au milieu du 20e siècle, le terme insertion était uniquement utilisé pour décrire la situation des jeunes qui entraient sur le marché du travail. C’est seulement en 1988, lors de la création du RMI (Revenu Minimum d’Insertion) que les termes se sont précisés : réinsertion est désormais uniquement utilisé en cas de sortie de prison tandis que l’insertion englobe une réalité plus large d’une population éloignée de l’emploi (chômeurs de longue durée, personnes bénéficiaires des minimas sociaux, jeunes de moins de 26 ans en grande difficulté, travailleurs en situation de handicap, etc.). Un salarié en insertion est synonyme de salarié en retour à l’emploi.
L’objectif de l’insertion est de permettre aux personnes exclues de retrouver autonomie et confiance en soi, notamment par le travail, l’accès à un logement, la création d’un lien social… Les trois « piliers » de l’insertion sont l’éducation, le logement et l’emploi.
Concrètement en France, les actions sont souvent orientées vers les personnes en situation de handicap, les anciens détenus, les immigrés et les sans-abri. Ils peuvent recevoir des allocations au chômage, des aides au logement, être accueillis dans des structures d’accueil…
Il y a plusieurs leviers afin de faciliter l’insertion : le sport, la culture, par le numérique; etc.. Le but de l’insertion professionnelle est de préparer le retour à l’emploi sur le marché du travail « classique » de publics qui en sont éloignés. Il s’agit d’accompagner des personnes en difficultés sociales et professionnelles vers un emploi durable. L’insertion englobe une réalité large d’une population éloignée de l’emploi (chômeurs de longue durée, personnes bénéficiaires des minimas sociaux, jeunes de moins de 26 ans en grande difficulté, travailleurs en situation de handicap, etc.).
Les métiers de l’insertion sociale et professionnelle ont pour vocation d’aider et d’accompagner certaines personnes fragilisées ou en difficulté à des périodes clés de leur vie.
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