D’où vient-on ? Où va-t-on ? … Chacun connait ces moments passés à essayer de comprendre on ne sait pas trop quoi d’ailleurs, si ce n’est peut-être le sens de l’existence, le pourquoi de la vie, le après de la mort.
On s’aperçoit généralement que nos réponses ne nous satisfont guère car ces mêmes questions reviennent quelques temps plus tard, inlassablement les mêmes.
La philosophie avec Heidegger, Sartre, Camus, Spinoza et bien d’autres proposent des réponses. Mais pas que, des poètes, théologiens, scientifiques ont aussi leurs réponses. Depuis l’aube des temps, ces enjeux existentiels ont fait l’objet de débats, de réflexions, tous les grands penseurs de l’humanité y ont consacré de leur temps et malgré tout, ces questions subsistent.
Ces enjeux, aussi familiers soient-ils, n’en demeurent pas moins extrêmement angoissants. Pour certains, on parle même de terreurs existentielles. Bien évidement, par extension, cela pose la question du sens de sa propre vie, de sa responsabilité, sa liberté, ses valeurs.
Irvin Yalom parle de confrontation de l’individu aux fondamentaux de l’existence. Ce sens de la vie doit se comprendre de façon très existentielle et réaliste : comment faire pour trouver ou donner un sens à la situation précise que je suis appelé à vivre ? Quand la personne ne réussit pas à trouver un sens à sa vie, une raison de vivre, elle éprouve un « vide existentiel » nous explique Viktor Frankl . Ce vide peut provoquer une névrose . Ce type de névroses est qualifié de « noogènes » (de noos : esprit) par Frankl qui les distingue des névroses « psychogènes » venant de problèmes psychiques.
Le sens ne se créé pas, il se trouve.
La construction du sens de la vie est un processus continu, un peu comme une mise à jour régulière de votre logiciel personnel. De temps en temps le logiciel a des bugs, ce sont les accidents de la vie. Alors certaines choses prennent un sens nouveau… Parfois aussi on se sent perdu, en manque de sens, et alors on a besoin d’aide pour en retrouver et pouvoir rebondir.
Donner un sens à sa vie implique donc de (re)prendre son existence en main afin d’atteindre le but que l’on se fixe. C’est pourquoi la notion de responsabilité est particulièrement importante en logothérapie. La psychologie existentielle s’inscrit dans ces référentiels commun utilisés par les consultants en bilan de compétences pariant qu’une écoute bienveillante conforte la personne dans sa capacité à se développer.
Que cela soit dans le cadre d’une actualisation et d’une articulation à son référentiel d’une nouvelle pratique, d’une singularisation de son approche orientée sur le sens, les valeurs, le courage existentiel, l’authenticité, la responsabilité, ce module est une ouverture à la problématique de la souffrance existentielle.